Les agriculteurs français ont entamé ce mardi leur deuxième jour de blocage d’axes stratégiques autour de Paris et ailleurs dans le pays, accentuant la pression sur le gouvernement d’Emmanuel Macron qui promet de « nouvelles mesures » pour éteindre ce nouvel incendie social.
Ces nouvelles mesures doivent être dévoilées dans la journée, le premier syndicat agricole, la FNSEA, ayant jugé, après les mesures d’urgence annoncées vendredi par le Premier ministre Gabriel Attal, qu’il fallait « aller plus loin ». Le chef du gouvernement a reçu de nouveau lundi soir, pendant trois heures trente, Arnaud Rousseau et son homologue du syndicat allié Jeunes agriculteurs (JA) Arnaud Gaillot, sans déclarations à l’issue. Non convié, le syndicat minoritaire Confédération paysanne, de gauche, appelle les autres organisations à se concentrer sur « l’arrêt des accords de libre-échange » et « l’interdiction formelle de l’achat des produits agricoles en dessous de leur prix de revient ».