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Toute la vérité sur les charges contre Mame Mbaye Niang

 

 

Dans le cadre de la lutte contre la fraude et la corruption au Sénégal, l’Office national de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) a publié ce jeudi le rapport de l’année 2022. Cette initiative fait suite à l’instruction du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, de rendre publics les rapports de l’OFNAC des années précédentes. Cette publication s’inscrit dans une volonté de transparence et de reddition de comptes vis-à-vis de la gestion des fonds publics.

Le rapport de 2022, désormais disponible sur le site de l’OFNAC, a été rendu public par le président de l’office, Serigne Bassirou Gueye. Ce dernier avait précédemment annoncé la publication prochaine des rapports des années antérieures, confirmant que les délais impartis par le président de la République seraient respectés. Ainsi, après les rapports des années 2019, 2020 et 2021, c’est celui de 2022 qui est maintenant accessible au public, laissant uniquement celui de 2023 en attente.

Ce rapport de l’année 2022 met en lumière plusieurs dossiers sensibles qui ont été transmis au parquet pour enquête approfondie. Parmi ceux-ci, figure l’enquête sur le Programme de Développement Agricole et de la Chaîne de Valeur (Prodac) quand Mame Mbaye Niang était aux manettes. Lors de son audit, l’OFNAC a décelé une « faute de gestion », sa plus de détails.

En effet, une faute de gestion est une erreur ou une négligence commise par une personne chargée de gérer des biens, des fonds ou des affaires. Cela peut inclure des actions ou des décisions qui vont à l’encontre des règles, des procédures ou des obligations légales, entraînant des conséquences négatives telles que des pertes financières, des dommages matériels ou des litiges. En résumé, c’est une mauvaise gestion qui compromet les intérêts ou les ressources dont une personne est responsable.

Dans la pratique, la faute de gestion n’est pas définie par la loi, mais est laissée à l’appréciation souveraine des juges du fond. En d’autres termes, la gestion de Mame Mbaye Niang du PRODAC doit être laissée au pouvoir discrétionnaire des juges si toutefois l’affaire est portée en justice.

 

Penda THIAM

 

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