Le coordonnateur de la Convergence des cadres républicains (Ccr), Abdoulaye Diouf Sarr, dit être en phase avec le report de la Présidentielle. Le Directeur général du Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis) défend ainsi le chef de l’Etat, Macky Sall.
«Il s’agit de la République du Sénégal, pour que les semelles du pays ne bougent pas», justifie-t-il dans un entretien accordé à Satv.sn, la web Tv du journal Source A.
Il salue l’abrogation du décret no2023-2283 du 29 novembre 2023 portant convocation du corps électoral, suivie dans la foulée par l’adoption en séance plénière lundi, à l’Assemblée nationale, de la loi constitutionnelle no04/2024 du 3 février 2024, renvoyant l’élection présidentielle au 15 décembre 2024, initialement fixée au 25 février 2024. «Les républicains, les véritables démocrates, ceux qui aiment le Sénégal, savent, de manière claire, que si on avait poursuivi le processus électoral, on irait droit vers une situation explosive et incontrôlable», argumente Diouf Sarr.
L’ancien ministre de la Santé indique qu’un «nombre important de républicains, de démocrates, d’hommes politiques, d’intellectuels et de cadres sont d’accord avec cette décision».
Mais, Abdoulaye Diouf Sarr regrette que «certains font plus de bruit et populisme autour de ça», alors qu’il «fallait s’arrêter pour clarifier la situation, afin de tenir cette élection dans des conditions de transparence et de sincérité».
L’ancien maire de Yoff minimise les démissions du ministre-Secrétaire général du gouvernement, Abdou Latif Coulibaly, et de la présidente du Cn-Itie, Pr Awa Marie Coll Seck. «Ils ont pris leurs responsabilités par rapport à leur propre analyse, compréhension et conviction. Il y a lieu de noter que notre bloc reste intact. Il peut y avoir des contradictions de position par rapport à la décision prise, mais cela n’empêche pas que nous sommes debout pour envisager les échéances à venir dans un esprit gagnant», mentionne Diouf Sarr.
