Macky Sall chercherait l’approbation de Ousmane Sonko pour le report de la Présidentielle. C’est ce que Guy Marius Sagna a révélé. Pour lui, les «Patriotes» ne vont pas répondre favorablement à l’appel au dialogue du chef de l’Etat.

Guy Marius Sagna, député Yewwi askan wi, a annoncé que le président de la République chercherait l’approbation de Ousmane Sonko pour le report de l’élection présidentielle. Invité du «Jury du dimanche» sur Itv, il a affirmé ceci : «Je ne peux rien dire de plus que ce que j’ai déjà dit et que je vous ai envoyé à vous-mêmes, vous journalistes, à savoir que le Président Macky Sall cherche depuis des semaines la bénédiction du président Ousmane Sonko, actuellement arbitrairement, injustement, incarcéré, pour reporter l’élection présidentielle. Je l’ai dit, je l’ai écrit.»

Dans la même logique, Guy Marius Sagna a écarté la présence des «Patriotes» au dialogue demandé par Macky Sall. «On ne peut s’attendre qu’à une seule chose, une défense intransigeante de notre Constitution. Rien ni personne ne nous fera détourner de notre vision que le Président Macky Sall est devenu un putschiste constitutionnel et qu’on ne lui laissera pas un seul jour de plus après le 2 avril 2024. Comment dialoguer avec le putschiste Macky Sall ? Comment dialoguer avec le tortionnaire Macky Sall ? Comment dialoguer avec celui dont le régime a assassiné nos enfants ? Quel dialogue peut-il y avoir ?
Deuxièmement, le dialogue devrait se faire dans les conseils municipaux. Le dialogue devrait se faire à l’Assemblée nationale. Le dialogue devrait se faire dans ces institutions», a argumenté le parlementaire de Yaw.

Convaincu que Macky Sall ne peut plus gouverner le Sénégal au-delà du 2 avril 2024, Guy Marius Sagna se veut clair. «J’aurais souhaité que si dialogue il y a, que ce dialogue soit mené, dirigé par le prochain Président. Après le 25 février 2024, qu’est-ce qu’on a à dialoguer avec un Président sortant ? Il y a quelque chose de surréaliste quand même. Le Président Macky Sall nous impose un dialogue alors que c’est fini, alors qu’il est parti, alors qu’il a un pied et quatre doigts hors du pouvoir. Le seul dialogue qu’il pourrait y avoir, c’est celui du respect de la Constitution», a expliqué Guy Marius Sagna.