Venu présider une rencontre hier au Centre d’exposition de Diamniadio, Abdou Karim Fofana, le ministre du Commerce et des PME, porte-parole du gouvernement, est monté au créneau pour apporter des éclairages sur la situation «économique» du pays après le report des présidentielles de 2024. «Malgré le climat social un peu crispé, nos partenaires financiers ont toujours confiance encore en notre économie», a-t-il dit avant de s’en réjouir.
«Je suis ravie de voir que le Sénégal continue d’avoir de l’attractivité malgré ce qu’on dit dans les médias internationaux. Les activités continuent même si quelques événements institutionnels perturbent un peu le calendrier électoral. La vie économique continue. Les partenaires techniques et financiers n’ont pas changé leurs programmes. Ils sont là», a dit le ministre Abdou Karim Fofana.
A l’en croire, «le Sénégal demeure et reste un pays qui bénéficie de la confiance des investisseurs . Nous avons un pays stable. Et les institutions internationales nous font confiance. Cela donne de l’attractivité».
Ainsi, le porte-parole du gouvernement a profité de cette occasion pour lancer un appel à l’opposition sénégalaise. Car, selon lui, «cette dynamique doit être maintenue. C’est pourquoi le chef de l’Etat a pris ses responsabilités quand il y a eu des tensions entre le législatif et le pouvoir judiciaire. C’est très important car le dynamique de stabilité et d’entente des hommes politiques doivent être maintenu. Parce qu’en réalité si on est stable, on organise des élections qui ne sont pas contestées. S’il y a dialogue, cela rassure les exposants qui vont venir vendre leurs projets, leurs produites et leurs services. C’est pourquoi le chef de l’Etat a décidé ce report».
Maintenant, comme l’annonce hier le chef de l’Etat lors du Conseil des ministres, on va instaurer le dialogue. Dans 8 mois des élections inclusives, libres et transparentes vont se tenir. Ceux qui se sont sentis lésés pourront ainsi revoir leurs parrainages, pourront avoir une seconde chance pour participer aux élections», a- t-il déclaré.
