Les sanctions sur l’énergie ont en réalité pénalisé plutôt l’Europe. Un effet boomerang douloureux pour notre pouvoir d’achat, qui a pourtant eu sa vertu : nous voilà libérés de la dépendance vis-à-vis de Moscou. La chronique de François Lenglet, journaliste économique.
En 2024, alors que Vladimir Poutine entamera un nouveau mandat, la Russie devrait afficher une croissance économique trois fois supérieure à celle de l’Europe. Malgré la guerre, malgré les sanctions, l’économie du pays tourne au rythme confortable de 2 à 3 % de croissance annuelle. Les nombreux experts qui avaient pronostiqué son effondrement en sont réduits à mettre en doute la véracité des chiffres russes. C’est un peu court.