En 2020, les images du lion Jon dans son cirque de l’Eure avaient marqué les esprits. Le tribunal d’Évreux a condamné son dresseur, Steve Gougeon, à deux mois de prison avec sursis et à rembourser la facture des frais engagés par l’association, soit pas loin de 200 000 €.
Moins d’un mois après la sortie du confinement en 2020, l’affaire avait défrayé la chronique. Alertés par l’association de défense des animaux One Voice, les gendarmes, à la demande de l’Office français de la biodiversité, débarquent au Cirque de Paris, installé à Vironvay (Eure) depuis plusieurs semaines pour y saisir l’un des cinq lions détenus par le dresseur Steve Gougeon. L’état de Jon fait froid dans le dos : décharné, couvert de nombreuses plaies, sans griffe et les dents meulées, il ne pèse qu’une centaine de kilos alors qu’il devrait en faire le double. Et pourtant, à l’époque, si l’animal est enlevé à son propriétaire, c’est que ce dernier ne possède qu’une autorisation pour en détenir quatre.