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L’Assemblée nationale adopte une proposition de loi pour dire «non» à la discrimination capillaire

Avoir moins de chances d’être retenu à un entretien d’embauche ou dans la recherche d’un logement en raison de la coupe ou de la texture de ses cheveux, c’est ce qui s’appelle de la discrimination capillaire. Les députés ont adopté ce jeudi 28 mars une proposition de loi portée par le député de Guadeloupe Olivier Serva, du groupe Liot, visant à faire reconnaître ces discriminations encore méconnues.

Le sujet peut faire sourire celles et ceux qui ne se sentent pas concernés. En France, six personnes sur dix n’ont pas les cheveux lisses. C’est le cas de Kenza. Cette influenceuse porte aujourd’hui avec fierté une coupe afro bouclée. Pourtant, ça n’a pas toujours été le cas. « J’ai un bel afro bouclé. Auparavant, je l’ai beaucoup défrisé et lissé, donc par rapport à ma santé, je l’ai mis en danger. Et ensuite, je l’ai beaucoup dénaturé pour correspondre à des standards de beauté, puisque c’est ce qu’on me répétait, que mon cheveu était sale, négligé, qui n’était pas professionnel, que ça m’allait mieux quand il était lisse, puisque soi-disant plus soigné, plus doux, plus brillant, et mon apparence ne va pas justifier mes compétences », déplore Kenza.

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