Alors que les représentants du CSE de Brico Privé rencontraient ce jeudi 21 mars la direction des Mousquetaires, les salariés en colère ont décidé d’occuper le bâtiment. La réunion a été écourtée par la direction, exfiltrée par la police.
Sous le coup d’un Plan de sauvegarde de l’emploi depuis la mi-janvier, les 174 salariés de Brico Privé sont à bout. Les annonces contradictoires et le manque de communication de la direction du groupement Les Mousquetaires, actionnaires majoritaires de la société toulousaine depuis 2020, ne font rien pour apaiser la situation. La tension est encore montée d’un cran ce jeudi 21 mars, à l’occasion d’une réunion de négociation avec les élus du CSE au siège de Brico Privé, dans le quartier Montaudran, à Toulouse.
« La veille, il y avait eu un rendez-vous à la Direction départementale de l’emploi, du travail et des solidarités (DDETS) pour la première fois, où il a été demandé à la direction de se remettre autour de la table », explique Karoline Vitrant déléguée du personnel et représentante CSE. Ce jeudi, la direction a annoncé aux représentants du personnel qu’un repreneur sérieux les aurait contactés, sans en dévoiler davantage. « Nous sommes restés dubitatifs car, devant la DDETS, lorsque cette hypothèse a été évoquée, ils n’ont rien dit », souligne l’élue du personnel. Surtout, rien n’est indiqué sur les conditions de reprises.
