À l’issue des élections européennes qui se sont tenues du 6 au 9 juin, la France n’est pas la seule concernée par la percée des partis d’extrême droite. Dans plusieurs grands pays européens, les formations nationalistes et eurosceptiques progressent, mais il y a aussi quelques trublions. Tour d’horizon.
En Allemagne, un vote sanction pour Olaf Scholtz
En Allemagne, jamais les sociaux-démocrates n’ont obtenu un score aussi faible depuis l’après-guerre au niveau national. Pourtant, Olaf Scholz figurait sur de nombreuses affiches du SPD. Cet échec – 14 % – est donc aussi celui du chancelier. Les responsables du parti, amers, veulent pourtant éviter les règlements de compte. Plus largement, la coalition au pouvoir, très impopulaire, est sanctionnée. Les Verts, qui avaient obtenu un score historique aux dernières européennes de 2019, perdent 40 % de leurs électeurs. Les libéraux restent stables. La coalition de Scholz, fragilisée et déchirée, doit encore tenir 15 mois, signale notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut.