Au Cameroun, Paul Atanga Nji, le ministre de l’Administration territoriale durcit le ton contre deux mouvements politiques en gestation, engagés l’un et l’autre dans la course à la coalition des partis de l’opposition, en vue de la prochaine élection présidentielle. C’était hier, mardi 12 mars, dans un communiqué. Lesdites organisations sont, du coup, désormais interdites sur l’ensemble du territoire national.
Dans son communiqué, Paul Atanga Nji relève que « deux associations, l’Alliance pour le changement ( APC) pour l’une et l’Alliance politique pour la transition (APT) » pour l’autre, mènent des activités « illégales » sur le territoire national. Il s’alarme aussi de ce que ces mouvements qu’il qualifie de « clandestins » sont allés « en prison rencontrer des terroristes condamnés pour des crimes graves (…), dans le but, pense-t-il, de nouer une alliance politique ». Le ministre fait ici référence à une récente rencontre à la prison principale de Yaoundé entre Julius Ayuk Tabe, le président autoproclamé de l’Ambazonie, et le député Jean-Michel Nintcheu.