Le ministre des Finances et du budget a dressé hier, devant les députés, le tableau de l’ensemble des subventions. Et concernant l’année 2024, Mamadou Moustapha Ba a fait état d’une prévision de 602,73 milliards de francs Cfa.
Mamadou Moustapha Ba dresse le tableau des subventions. «Le projet de loi de finances que je vous propose d’adopter contient plus de 602,73 milliards de francs Cfa de subventions de tous ordres. Qu’il s’agisse des intrants agricoles estimés à 100 milliards de francs Cfa, de l’importation des génisses gestantes, 3 milliards, de la motorisation des pirogues, 4,5 milliards de francs Cfa, des tarifs de Dakar Dem Dikk, 9,2 milliards de francs Cfa. S’y ajoutent les subventions des tarifs du Ter d’un montant de 18 milliards de francs Cfa, de la politique de gratuité envers les enfants de moins de cinq ans, 3 milliards de francs Cfa, envers les aînés bénéficiaires du Plan Sésame, 2,9 milliards, envers les femmes enceintes qui accouchent par césarienne, 4,5 milliards, ou envers les insuffisants rénaux, 6,8 milliards, gratuité qui va coûter plus de 17 milliards de francs Cfa au Trésor public en 2024», a détaillé hier, le ministre des Finances et du budget, à l’occasion de la dernière session de l’examen du projet de loi des finances initiale 2024.
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S’agissant du prix de l’eau, les subventions sont estimées à «7 milliards de francs Cfa, des bourses des étudiants, 100 milliards de francs Cfa, des œuvres sociales des étudiants, 49,3 milliards, des écoles privées, 2 milliards ou des tenues scolaires dans le public, 10 milliards de francs Cfa». Concernant la vaccination, il fait état d’une somme de «4,7 milliards ou de la lutte contre les maladies telles que le cancer, le diabète, la tuberculose ou le Sida, plus de 5 milliards».
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La vérité, soutient le ministre, «c’est que l’Etat du Sénégal subventionne à tout-va ! Certains économistes nous le reprochent d’ailleurs et sur la base d’arguments scientifiques. Mais le gouvernement a fait le choix assumé de privilégier le soutien aux plus fragiles d’entre les Sénégalais, au détriment de l’orthodoxie économique».
Pour 2024, le budget qui a été adopté hier, par l’Assemblée nationale, est arrêté à 7003,6 milliards de francs Cfa, contre 6411,5 milliards en 2023, soit une augmentation de 592,1 milliards de francs Cfa en valeur absolue et 9,2% en valeur relative.
