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Le « constat est posé depuis des mois, voire des années, avec des alertes extrêmement claires » sur l’hébergement d’urgence et « un système aujourd’hui inadapté, insuffisant, inefficace et absolument indigne », a indiqué la maire EELV de Strasbourg, Jeanne Barseghian, dans une conférence de presse en ligne avec ses homologues écologistes de Bordeaux, Grenoble et Lyon, et socialiste de Rennes.

Évoquant le dernier rapport de la Fondation Abbé Pierre, qui comptabilise 330 000 personnes sans domicile en France, elle a dénoncé un système « à bout de souffle », réclamé sa « refonte » et regretté « le silence assourdissant de l’État » qui « n’a jamais répondu » au courrier qu’ils lui ont adressé en décembre avec Anne Hidalgo, maire PS de Paris.

Deux mois plus tôt, début octobre, ces six villes avaient également intenté des recours gracieux devant leurs préfectures respectives, restés lettre morte, ont-ils déploré, expliquant que cinq d’entre elles avaient décidé de saisir cette fois les tribunaux administratifs dont ils dépendent pour y déposer des « recours indemnitaires contentieux ».

Paris ne se joint pas à cette nouvelle démarche. Symboliquement, « nous demandons le remboursement des dépenses mises en œuvre » par chacune de ces villes pour l’hébergement d’urgence dont l’État est responsable, a expliqué Mme Barseghian. Mais aussi pour réclamer « la refonte » d’un système « obsolète », a-t-elle insisté.

De 130 000 euros à 3 millions réclamés

Les sommes réclamées vont ainsi de 130 000 euros pour Bordeaux (recours déposé « au plus tard » le 24 février) à trois millions d’euros pour Rennes (recours déposé le 9 février). Strasbourg, qui réclame plus de 917 000 euros, a saisi le tribunal administratif le 12 février, Grenoble le 7 février et Lyon le 9.

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