L’homme âgé de 27 ans qui a été tué par la police mercredi soir devait comparaître devant le tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour des « violences habituelles sans ITT commises entre le 1er juillet 2019 et le 18 janvier 2024 ». Il était sous contrôle judiciaire.
L’attribution de ce « téléphone grave danger » était récente et elle a montré son utilité mercredi soir. Peu avant 20 heures, lorsque cette femme de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) voit dans l’œilleton de sa porte son ex-compagnon, elle déclenche ce dispositif qui lui avait été proposé par le parquet de Bobigny le 24 janvier dernier. Ce jour là, l’homme âgé de 27 ans qui devait être jugé en comparution immédiate pour « violences habituelles sans ITT commises entre le 1er juillet 2019 et le 18 janvier 2024 » ressort libre du tribunal. L’affaire a été renvoyée. Le parquet a requis un placement en détention provisoire mais le tribunal a décidé de le placer sous contrôle judiciaire. Il devait être jugé le 5 juin 2024. Était-il venu se venger de cette procédure ? Il n’aura pas eu le temps de s’expliquer.
