Après l’annonce de la mort d’Alexei Navalny, l’opposant russe, décédé en prison dans des circonstances encore inconnues, la tension ne redescend pas. Les chancelleries occidentales convoquent tour à tour les ambassadeurs russes et envisagent de nouvelles sanctions à l’encontre de Moscou. Tour d’horizon.
Après Londres qui avait convoqué les diplomates de l’ambassade de Russie dès vendredi soir, pour leur signifier que les autorités russes seraient tenues « pleinement responsables » de la mort de l’opposant numéro Un au Kremlin, ce lundi plusieurs gouvernements européens en ont fait de même.
Berlin d’abord, suivi de Stockholm qui a aussi pris l’initiative au niveau européen d’examiner la possibilité de nouvelles sanctions contre Moscou. Madrid, la Haye, Oslo puis Paris leur ont emboîté le pas, en convoquant les ambassadeurs russes des pays respectifs, pour leur demander des éclaircissements sur la mort d’Alexei Navalny, dont le corps n’a toujours pas été remis à la famille ni aux proches.