Lors d’une visite officielle en Libye mardi 7 mai, la Première ministre italienne a insisté sur la coopération entre les deux pays pour freiner l’immigration clandestine, et s’est félicitée des résultats déjà obtenus grâce aux accords migratoires passés entre l’Italie et l’État d’Afrique du Nord.
Giorgia Meloni continue de consolider les liens de l’Italie avec les pays nord-africains. Après une quatrième visite en Tunisie fin avril, la cheffe du gouvernement italien s’est rendue en Libye mardi 7 mai pour la deuxième fois depuis sa prise de fonctions en 2022. Accompagnée d’une délégation ministérielle, elle s’est d’abord entretenue avec son homologue libyen, le Premier ministre Abdelhamid Dbeibah, basé à Tripoli où siège le gouvernement d’union nationale reconnu par l’ONU. Elle s’est ensuite rendue à Benghazi, dans l’est du pays, où elle a rencontré le maréchal Khalifa Haftar.
Selon un communiqué du gouvernement italien, les ministres accompagnant Giorgia Meloni ont signé des « déclarations d’intention » avec la Libye sur des projets de coopération dans différents domaines, notamment la santé, l’enseignement et la recherche. Si leur rencontre était axée sur la collaboration bilatérale entre les deux États au sens large, le dossier migratoire figurait en haut de la liste des sujets à aborder.
« Processus de Rome »
Selon son cabinet, la présidente du Conseil italien a appelé la Libye à participer aux groupes de travail du « processus de Rome », une initiative qu’elle a lancée à l’été 2023 afin de s’attaquer aux causes profondes de l’immigration irrégulière, telles que les conflits, le réchauffement climatique ou les difficultés économiques.
