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le droit à l’avortement au cœur de la campagne démocrate aux États-Unis

Kamala Harris se rend ce jeudi 14 mars dans une clinique de Minneapolis pratiquant l’avortement. Jamais auparavant un vice-président, ni même un président des États-Unis, ne s’était rendu dans un tel centre de santé. Kamala Harris est « devenue la plus ardente défenseure du droit à l’avortement au sein de l’administration » Biden, explique The New York Times, et la défense du droit à l’avortement est clairement « un pilier de [la] stratégie de réélection » du président sortant.

Kamala Harris profitera donc de cette visite pour « mettre en avant ce que son administration a fait pour essayer de préserver l’accès l’avortement alors que les États conservateurs adoptent de plus en plus de restrictions ».

Les démocrates n’ont pas toujours été aussi clairement pro-avortement

Pendant longtemps, explique le New York Times, beaucoup d’entre eux se sont contentés de soutenir un avortement « sûr, légal et rare » à condition qu’il ne soit pas financé par le contribuable. D’ailleurs, Joe Biden « avait à peine mentionné le droit à l’avortement lors de sa campagne de 2020 ». Pourquoi ? Parce que ce catholique pratiquant était gêné quand il s’agissait de parler de ce sujet et parce que « les stratèges du parti estimaient que cela ne permettrait pas de conquérir des électeurs indécis », raconte le New York Times.

Mais depuis que le droit à l’avortement est menacé aux États-Unis, les électeurs ont poussé le Parti démocrate à évoluer sur cette question. Même si Joe Biden n’est toujours pas très à l’aise avec ce sujet – il évite soigneusement d’employer le mot avortement, fait remarque le New York Times – il a trouvé la parade. Il défend désormais « la liberté individuelle et le droit de chacun de faire ses propres choix médicaux ».

Le président chilien pourrait faire appel aux militaires pour lutter contre l’insécurité

Selon La Tercera, Gabriel Boric « envisage un déploiement militaire dans les zones urbaines ». Problème : une partie de son camp n’y est pas favorable. Les communistes, par exemple, veulent d’abord que les prérogatives des militaires et notamment dans quels cas ils peuvent faire usage de la force, soient clairement définies, explique le quotidien.

D’autres à gauche estiment qu’il faut surtout donner davantage de moyens aux policiers et aux services de renseignement, ou bien encore que les soldats ne sont pas formés au maintien de l’ordre public et à la lutte contre le crime organisé, rapporte La Tercera. Que le président envisage de recourir aux militaires prouve bien, en tout cas, selon le quotidien chilien, qu’au niveau sécuritaire, le pays est dans une situation bien plus grave qu’il y a deux ans, contrairement à ce que soutient le gouvernement.

Des manchots contaminés par la grippe aviaire en Antarctique

C’est une triste première que révèle le quotidien chilien El Mostrador. Des scientifiques ont fait cette découverte lors d’une expédition organisée par l’Institut Antarctique chilien. Neuf cas de grippe aviaire H5N1, des manchots Adélie, mais aussi des cormorans, ont été mis en évidence. Déjà fin février, comme l’expliquait The Washington Post à l’époque, des oiseaux touchés par la grippe aviaire avaient été identifiés en Antarctique, ce qui faisait craindre pour les manchots.

Pour les scientifiques, ce n’était qu’une question de temps avant que la grippe aviaire, qui s’est propagée dans la quasi-totalité du monde, n’atteigne l’Antarctique et ses manchots. Déjà sérieusement menacés par le réchauffement climatique, voilà donc un autre danger pour les manchots.

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