En Galice, fief du Parti populaire (PP), le parti pourrait perdre la majorité absolue. Des sources proches des conservateurs ont révélé que le leader du parti populaire Alberto Feijoo avait envisagé une amnistie sous condition, pour permettre une réconciliation entre les indépendantistes catalans et Madrid, en échange du soutien des indépendantistes à son investiture.
En campagne électorale pour les élections régionales de Galice, le leader de la droite espagnole est revenu sur ses terres. Il en a profité pour tenter de calmer la polémique déclenchée autour du plan de réconciliation avec les indépendantistes catalans, envisagé par les conservateurs au mois d’août dernier. Alberto Feijoo a tenu à clarifier les fuites qui ont été publiées dans le quotidien El Pais. « Jamais, il n’a été question d’une amnistie générale », a-t-il déclaré aux journalistes locaux.