INFO LE PARISIEN. Lors des émeutes qui avaient suivi la mort de Nahel, l’arme de guerre avait été dégoupillée mais n’avait pas explosé. Lundi, les policiers ont interpellé trois suspects confondus par leur ADN.
L’information était restée secrète. Faire usage d’une arme de guerre dans l’enceinte d’une prison, cela fait forcément un peu tousser. C’est pourtant ce qu’il s’est passé dans le domaine pénitentiaire de Fresnes en juin dernier pendant les émeutes liées à la mort du jeune Nahel.
Ce jeudi, trois hommes se trouvaient en garde à vue dans les locaux de la sûreté territoriale du Val-de-Marne. Ces habitants de Fresnes, interpellés lundi avec l’appui de la compagnie de sécurisation et d’intervention, sont soupçonnés d’être impliqués dans le jet d’une grenade au cours des violences urbaines. « On ne parle pas d’une grenade de défense ou de désencerclement, glisse une source proche de l’enquête. On parle d’un engin explosif, comme à la guerre ».
