Alors que les candidats à la présidentielle congolaise de l’opposition Martin Fayulu et Denis Mukwege ont accusé le gouvernement d’être à l’origine du ralentissement de leur campagne, en raison d’une réquisition de carburants, l’exécutif a réagi. Selon le ministre des Hydrcarbures, il s’agit de « prétextes » de ces opposants, car « d’autres candidats de l’opposition » font leur campagne en avion pour « faire le tour du pays, et eux aussi prennent du carburant ».
En République démocratique du Congo (RDC), le gouvernement réagit aux accusations des opposants candidats à la présidentielle, Martin Fayulu et Denis Mukwege. Ces derniers affirment ne pas avoir pu faire correctement leur campagne à cause du gouvernement qui aurait réquisitionné tous les stocks de carburants des aéroports. Les candidats se déplacent principalement à bord d’avions loués.
Selon Martin Fayulu, le gouvernement aurait comme objectif de pénaliser les candidats de l’opposition en les empêchant de faire campagne. Ces accusations sont également soutenues par Denis Mukwege, qui est convaincu qu’il s’agit d’un coup politique. Il déplore que sa propre campagne soit sérieusement entravée par cette situation, perturbant considérablement ses déplacements, rapporte notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi.
Le ministre des Hydrocarbures Didier Budimbu a réagi aux critiques de ces derniers jours et parle de « désinformation » de la part des opposants, qui useraient de « faux prétextes » pour expliquer une « perte de vitesse » de leur campagne, rapporte notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa.