Le Premier ministre haïtien, au pouvoir depuis 30 mois, a fini par céder face à la pression des gangs et de la communauté internationale. Il a confirmé sa démission lundi soir, après les annonces de la Caricom, réunie en Jamaïque. Elle interviendra donc après la nomination d’un conseil présidentiel de transition, après plusieurs jours de violence des gangs dans le pays, mais aussi de pressions internationales, et notamment américaines.
En début de semaine dernière, le département d’État américain souhaitait officiellement le retour d’Ariel Henry à Port-au-Prince. Mercredi encore, il démentait des informations de presse selon lesquelles il poussait Ariel Henry à la démission. Mais la situation sur le terrain avec les violences de gangs demandant le départ du Premier ministre, ainsi que les appels des gouvernements de la région ont fini par convaincre l’administration Biden.